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La gestion des comportements des administrateurs-dirigeants c’est une question de rentabilité optimale !


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La gestion des comportements des administrateurs-dirigeants c’est une question de rentabilité optimale !

Depuis toujours, la gestion des comportements des administrateurs et des dirigeants était un tabou au sein des conseils d’administration. Le comportement inapproprié de personnes qui occupent une fonction qui leur procure les responsabilités les plus élevées au sein d’une organisation est un enjeu délicat de gouvernance. Les conséquences sont souvent financièrement désastreuses pour les organisations. Des événements récents dans les milieux de la production artistique à l’échelle nord-américaine ont créé une vague populaire harmonisée qui fait que dorénavant le comportement déviant ne sera plus un sujet tabou.

Ce qui nous vient à l’esprit rapidement sont les histoires de la Weinstein Compagny, plus près de nous les Salvail et Co et Juste pour Rire. Un point en commun lie toutes ces histoires : les conséquences financières négatives proviennent du risque lié à la réputation et ils ont tous été provoqués par le fondateur-propriétaire, des personnes de talents dans leur champ de compétence, ayant des comportements inappropriés ou déviants. Il est clair qu’il ne sera plus possible pour les administrateurs et les dirigeants de mettre sous le tapis la gestion des comportements déviants, dorénavant elle fera partie de leurs devoirs et responsabilités.

Quand on analyse la composition des conseils d’administration de ces organisations, nous constatons que le fondateur-propriétaire est le principal dirigeant et le président du conseil ou le seul administrateur de son organisation comme dans le cas de Salvail & Co. Et quand, il y a d’autres administrateurs, ils ne sont pas indépendants. Nous sommes forcés d’admettre que le jugement des administrateurs a été influencé par leurs relations professionnelles ou personnelles avec le principal dirigeant et que leurs décisions n’ont pas été dans l’intérêt des organisations.

Leçon à tirer de ces cas : il est clair que les comportements inappropriés ou déviants peuvent se retrouver chez des gens à grand talent et à succès. Ces personnes bâtissent de belles organisations qui sont enviées par les autres joueurs dans leurs secteurs d’activités respectifs. Ces entreprises ont un niveau de risque lié à la réputation trop élevé.

Un bon moyen de prévenir est de créer un conseil d’administration composé d’administrateurs indépendants ayant une diversité de compétences, incluant des professionnels de la santé spécialisés dans le comportement déviant. La gestion des comportements inappropriés ou déviants relèverait du conseil d’administration et aurait la responsabilité de poser les actions nécessaires afin de protéger les intérêts de l’organisation, mais aussi d’intervenir en amont, pour la forme de prévention auprès des personnes malades à grands talents. Par conséquent, nous pourrions éviter ou atténuer les conséquences financières désastreuses chez les organisations et encore plus importantes chez les nombreuses parties prenantes impliquées directement et indirectement (clients, employés, fournisseurs, bailleurs de fonds, et.).