Ceci n’est pas un oxymore, un administrateur peut être engagé, donc impliqué dans l’organisation à travers le conseil d’administration, participant à la réflexion stratégique, coopérant avec le directeur général en particulier et les autres dirigeants en général. En somme, l’administrateur s’intéresse au fonctionnement de l’organisation sans y participer activement. Pour autant, il ne perd pas son indépendance essentielle pour assumer ses devoirs, qui rappelons-le, se divisent en quatre catégories, à savoir :
En effet, s’engager n’est pas synonyme de perte d’indépendance; bien au contraire. Un fort sentiment d’engagement poussera l’administrateur à faire preuve de plus de vigilance dans la réalisation de son mandat.
Longtemps cantonné à jouer un rôle de figurant, se limitant à la surveillance de la direction générale, l’administrateur est de plus en plus interpellé, à travers son mandat, pour être plus présent dans la vie de l’organisation et à s’y engager d’une manière infaillible, afin de contribuer à son succès.
Ainsi, un bon administrateur doit posséder les qualités suivantes :
Il devient de plus en plus nécessaire d’avoir des administrateurs avec un fort engagement envers l’organisation. Toutefois, qui dit engagement ne dit pas implication dans le fonctionnement de cette dernière. En effet, l’administrateur doit savoir allier engagement et indépendance pour mieux servir l’organisation et accomplir son mandat d’une manière efficace. Autrement dit. “il met son nez dans les affaires de l’organisation, mais pas ses doigts”.
Les quatre devoirs de l’administrateur sont au cœur de son mandat et doivent être assumés dans le cadre d’une gouvernance ouverte et multidimensionnelle. Il doit posséder des compétences et détenir une expertise qui dépassent celles de la direction générale, afin d’apporter une valeur ajoutée à l’organisation.
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